2.1. Diagnostic et prévention
L'infection à VIH se caractérise par une longue absence de symptômes. Le diagnostic de l'infection à VIH est établi par des tests de laboratoire : par la détection d'anticorps au VIH. Les premières semaines après l'entrée du virus dans l'organisme, c'est la phase d'éclipse où les anticorps anti-VIH ne peuvent être détectés. En moyenne, cette période dure de 3 semaines à 3 mois, mais il y a un petit pourcentage de personnes chez qui cette phase peut durer jusqu'à un an. Le résultat du test pendant cette période peut être négatif, mais cela ne signifie pas que la personne n'a pas le VIH et qu'elle peut être transmise à d'autres personnes, par exemple, par des rapports sexuels non protégés. Par conséquent, il faut répéter le test jusqu'à 3 mois après l'exposition probable.
Après la période d'infection et d'incubation, la phase aiguë de l'infection à VIH commence, qui peut s'accompagner de divers symptômes : fièvre, éruption cutanée, augmentation des ganglions lymphatiques et diarrhée. Dans la plupart des cas, un syndrome pseudo-grippal aigu se développe, que les patients définissent comme étant un cas grave de grippe. Si de tels symptômes apparaissent après la phase aiguë, il est également conseillé aux patients de passer un test VIH. Cependant, ce stade peut également être asymptomatique.
Il existe actuellement deux types de tests de diagnostic du VIH : les tests indirects qui permettent d'identifier les anticorps anti-VIH, dont disposent près de 100 % des personnes vivant avec le VIH ; et les tests directs qui détectent le virus lui-même (test d'ARN du VIH) et les protéines spécifiques au virus (gp120, gp41, p24, p17, p31, gp36, sgp105 et sgp120).