5.9.1. L'infection à VIH chez les utilisateurs de drogues
L'usage de drogue change complètement le psychisme d'un consommateur de drogue, qui devient sujet à la dépression, à divers troubles et à des comportements et attitudes inappropriés. Après un abus de drogues de longue durée, les personnes absolument saines ont des changements irréversibles dans le cœur, le foie, les reins, les poumons, la circulation sanguine cérébrale, etc. Ces changements sont plus graves chez les personnes vivant avec le VIH.
Les consommateurs de drogues sont fréquemment infectés par le VIH, l'hépatite C et d'autres maladies. La principale voie de transmission des maladies infectieuses est l'utilisation répétée d'aiguilles, de seringues et d'autres instruments d'injection. Une autre voie de transmission de l'infection dans cet environnement est le comportement sexuel à risque, les rapports sexuels non protégés et les changements fréquents de partenaires, principalement de la part de ses amis.
Le système immunitaire d'une personne vivant avec le VIH, qui consomme des drogues, est habituellement à un point de rupture et ne peut souvent pas faire face à ses fonctions. Cela est dû au fait que le système immunitaire a été affaibli à la fois par l'infection à VIH et par l'usage de drogue. De plus, la thérapie antirétrovirale (HAART) peut provoquer des réactions indésirables.
Dans cette situation, il est très important de motiver une personne à cesser de consommer de la drogue et à commencer la réadaptation. Il est important de se rappeler que la toxicomanie n'est pas un verdict. Aujourd'hui, il existe des centres spécialisés et des groupes de soutien qui sont équipés pour apporter un soutien à une personne en situation difficile sur le chemin de l'abandon de la toxicomanie et de la réadaptation.
Si l'usage de drogue se poursuit, seules des aiguilles, des seringues et d'autres instruments neufs, non utilisés auparavant, ou des instruments spécialement stérilisés devraient être utilisés afin de réduire le risque d'infection à VIH.